L'Ufolep c'est une vision du sport à dimension sociale et citoyenne pour répondre aux enjeux actuels d'accessibilité, de santé pour tous, de solidarité et d'engagement.
Coin du cycliste > Présentation manifestations sportives

SAINT-JULIEN-EN-BORN 17-03-2018

ETAPE 3 : SAINT-JULIEN-EN-BORN le 17 mars 2018

 

La saison cyclosport 2018 a parfaitement débuté à Uchacq le 25 février et vient de se poursuivre à Losse samedi 03 mars dans d'excellentes conditions également. Le prochain rendez-vous est fixé au samedi 17 mars dans la commune de Saint-Julien-en-Born.

Un rappel du parcours d'environ 5,3 kilomètres. Le départ a lieu sur l'axe principal qui traverse le bourg dans le sens Nord/Sud sur le CD 652. Après quelques centaines de mètres virage à gauche, ligne droite de deux à trois cents mètres puis à nouveau virage à gauche. Deux cents mètres plus loin un léger dos-d'âne puis, après trois cents mètres virage à gauche et longue ligne droite en descente sur un bon kilomètre, un petit coup de cul (passage à proximité de la pisciculture) puis virage à droite pour rejoindre l'axe reliant Saint-Julien à Mezos, une très belle route parfaitement asphaltée et très large où le compteur devrait s'affoler. Après un bon kilomètre nous tombons sur un rond-point parcouru sur trois quart de tour qui permet d'emprunter à nouveau le CD 652 en direction de la ligne d'arrivée. Trois cents mètres de légère montée (2 à 3%) qui, après plusieurs passages use les mollets. Enfin la ligne, le Graal des sprinteurs. Voilà, à samedi 17 mars avec le soleil sur cette superbe course organisée par le président Jean-Jacques Cubilier.

 

Justement, Jean-Jacques, un homme comme l'on aimerait en rencontrer plus souvent, un amoureux de la petite reine qui donne beaucoup pour ce sport. Il fait d'ailleurs partie de la Commission Technique Départementale Ufolep des Landes de cyclisme depuis 1995. Nous vous le présentons ici :

Jean-Jacques est président du club depuis 2002, alors que le club ne portait pas encore le nom de « La Roue Onessoise » puisque géré par le foyer d'Onesse. A partir de 2007 il prendra son appellation actuelle. Le club regroupe une dizaine de membres, avec des compétiteurs de qualité. En effet, Cyril Bouty a collectionné les victoires en 2017, il s'adjugeait sur route, le Tour de Chalosse, le Tour du Lavedan et de très nombreuses places dans les autres compétitions disputées. Sans parler de sa saison cyclocross, Champion National (rien que ça), et 15 victoires dans la région. Un palmarès 2017 remarquable, tout comme Bernadette Serres, vice-championne nationale de Cyclocross, compétitrice super sympa qui, elle aussi a un palmarès impressionnant puisqu'elle détient plusieurs titres de championne nationale, route et cyclocross. Chapeau madame et messieurs de La Roue Onessoise.

Bravo monsieur le président, et justement, qu'avez-vous à nous dire ?

 

Le mot du président Cubilier Jean-Jacques :

Les fonctions de président sont prenantes et exigeantes, l'organisation d'épreuves sportives aujourd'hui n'est pas simple, nous nous efforçons avec les bénévoles du club, de maintenir trois courses dans la saison, ce qui n'est pas rien. En effet, samedi 17 mars à Saint-Julien, le 1er mai à Lesperon et le 21 mai à Onesse. A Onesse nous avons également à cœur de mettre chaque année une à deux épreuves de cyclocross au calendrier. Nous en avons aujourd'hui réduit le nombre en raison d'une trop faible participation. De tels événements demandent de gros moyens, tant en ce qui concerne la préparation du terrain que l'organisation le jour de la course.


Je dois reconnaître qu'organiser devient de plus en plus compliqué en raison de contraintes nouvelles qu’il faut mettre en œuvre. A propos du règlement sportif, pour ma part, je serais partisan de s'en tenir, toutes régions et tous départements confondus, à un seul règlement, le règlement national. Chaque département a l'opportunité de modifier à sa guise les divers articles, mais uniquement dans un sens plus contraignant. Malheureusement, il s'agit souvent d'assouplissements contraires au règlement national, et que je déplore. Ces dispositions prises à l’intersaison, devraient recevoir l’aval de la Commission Nationale sur l’aspect « plus contraignant ». Je souligne notamment les difficultés qu’ont les membres de la commission départementale à suivre la situation de chaque coureur au cours de la saison leur permettant de se faire une opinion personnelle et objective sur des demandes d’avis les concernant, et plus particulièrement lors des demandes de rétrogradation.


Les montées relèvent de trois possibilités : montée par points suite aux résultats, montée volontaire, ou montée pour supériorité manifeste. Les commissions ont du mal à en établir les critères objectifs. Il serait souhaitable que ces critères fassent l'objet d'une liste définitive, précise, connue et comprise de tous afin que cette situation de supériorité manifeste ne soit pas une situation subjective mais totalement objective. Les descentes, c'est tout à fait différent puisque intervient la notion d'âge qui n’a aucun lien avec le niveau sportif et les résultats que peut obtenir un coureur. A la commission de durcir cette règle, ce que des départements n’ont pas hésité à faire. Il est anormal que quelques coureurs, fassent des allers-retours d’une catégorie à l’autre chaque saison, sous prétexte de l’âge et du règlement. Un coureur qui monte devrait faire une saison complète dans sa nouvelle catégorie.
Pendant les courses, on demande à tous les coureurs adultes rattrapés par une autre catégorie de ne pas prendre le sillage de ceux qui les doublent. Pour les jeunes on adopte une règle inverse, on les fait partir avec une catégorie d’adultes et là ils sont autorisés à rester avec ces adultes qui évoluent deux catégories au-dessus. Les braquets ne sont pas comparables. L'on ne se soucie nullement de la santé des jeunes. Il serait préférable et plus judicieux de regrouper ces deux catégories de jeunes en un seul peloton.
Le nouveau règlement technique et de sécurité des épreuves cyclistes sur la voie publique, de la FFC, que nous devons respecter, oblige depuis cette saison, les organisateurs, à prévoir une voiture de « fin de course » en plus de celles « ouvreuses », placées devant chaque peloton. Cette voiture « fin de course » ferme la course et doit évoluer à une cinquantaine de mètres derrière le dernier coureur, et non pas juste derrière le peloton qui parfois précède les retardataires de plusieurs minutes, notion très importante. Lorsqu'il y a plusieurs courses sur le même circuit, la position de ce véhicule pourra s’avérer compliquée, le conducteur de la voiture « fin de course » aura des difficultés à identifier les coureurs retardés, voire doublés, de ceux qui s’échauffent.

Pour cette raison, dès Saint-Julien je demanderai donc aux coureurs qui s'échauffent sur le circuit malgré l’interdiction réglementaire, qu’ils ne devront pas avoir de dossard visible, afin de ne pas perturber la voiture de fin de course. En effet, un compétiteur qui s'échauffe n'est pas en « course », n’est pas couvert par l’assurance de l’organisation, et peut perturber la compétition en cours, voire, par une vitesse relative plus faible causer des chutes regrettables.

Mesdames et messieurs les coureurs, je vous souhaite une excellente saison, et bienvenue à Saint-Julien le 17 mars prochain.

 

© 2020 UFOLEP . All rights reserved | Design by W3layouts.